Le déficit institutionnel, la gouvernance, le développement régional, la justice sociale et l'employabilité..., les plus épineux dossiers parmi tant d'autres, appellent encore et toujours à des actions urgentes, mais dont le traitement préfigurera la nouvelle stratégie de développement de la Tunisie. Une stratégie conçue pour parer aux problématiques de développement existantes et aux déséquilibres structurels et servira de document qui trace les orientations économiques et sociales, deux ans après la révolution.
Ces orientations seront axées sur la reprise progressive de l'activité économique et l'accélération du rythme de croissance durant les prochaines années, susceptibles de remédier au problème du chômage et de mettre en place les fondements de la bonne gouvernance, de la décentralisation, du développement régional, de la modernisation de la structure économique, de l'impulsion de la productivité, ainsi que l'approfondissement de l'intégration dans l'économie mondiale et l'établissement d'un partenariat durable entre les secteurs public et privé.
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