La tendance se profile à l'horizon. A priori, l'Exécutif est en train de privilégier le chemin le plus court et le plus sécurisant pour modifier certains textes nécessaires à l'organisation des élections, dont celui touchant la Cour électorale spéciale (CES). « Comme le Parlement n'est pas en session, l'Exécutif est obligé de passer par la voie d'ordonnance pour la retouche de certaines lois », a laissé entendre une source gouvernementale hier.
La source gouvernementale évoque plusieurs raisons pour justifier le choix. « Il faut tenir compte des nécessités et de la réalité », avance-t-elle, laissant comprendre l'impossibilité d'attendre la session ordinaire du mois de juin. « Et puis, il ne faut pas oublier que ce gouvernement est d'union nationale, censée refléter les membres des deux Chambres », a-t-elle poursuivi.
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