La fin de l'année s'est conclue par l'inauguration et la mise en service du Coliseum de Madagascar à Antsonjombe. Mais, la culture malgache se cherche encore.
La culture a été l'un des enfants bénis de l'année 2012. Jamais un stade, le Coliseum de Madagascar d'Antsonjombe, n'a autant suscité l'intérêt public, surtout de la part des artistes venus en masse lors de son inauguration. Celle-ci a rameuté quelque 50 000 spectateurs attirés par un giga concert de pas moins de quinze artistes. À commencer par les aînés, Henri Ratsimbazafy, Bekoto et Fafah du groupe Mahaleo, et ensuite les plus jeunes, Marion, Iary et tant d'autres. Toutes générations confondues, le défi imposé par cette infrastructure s'étalera sur des décennies, au point où le milieu musical malgache se trouve actuellement. En gros, tous les pans de la culture malgache se trouvent au même point. La danse avec sa positive attitude de 2012, l'art contemporain naissante et bouillonante, le cinéma, etc. : de grandes choses ont été faites avec peu de moyens, mais le marasme ambiant demeure tenace.
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