La République Centrafricaine est, depuis le 10 décembre 2012, en proie à une coalition de plusieurs mouvements rebelles (UFDR, CPJP, FDPC, CPSK et A2R), communément appelée la rébellion de la « Séléka ». Inconnue du public, elle mène une offensive éclair sur la capitale centrafricaine et menace de renverser le président élu, François Bozizé.
En dépit du démarrage à Libreville des négociations entre le pouvoir et la rébellion, celle-ci réclame à tout prix le départ du chef de l'Etat Bozizé et son transfert à la Cour pénale internationale, CPI. Si telles sont les desiderata des rebelles, à quoi servent ces pourparlers initiés par la CEEAC (Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale) ? La question que d'aucuns se posent est celle de savoir qui finance cette rébellion ?
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