L'arrivée d'un contingent de 2 000 hommes de l'armée tchadienne au Mali, pour participer à la force internationale, a fait couler beaucoup d'encre. De nombreux commentateurs ont salué cette arrivée de troupes « expérimentées » et « aguerries ». Principalement composée de membres de l'ethnie zaghawa, l'Armée nationale tchadienne (ANT) a cependant aussi ses faiblesses... et même quelques points noirs hérités d'une guerre civile meurtrière. Revue de troupes en détail.
« Le Tchad entend assumer sur le terrain sa responsabilité avec toute la rigueur qu'exige une telle mission » : c'est par ces mots que le président tchadien Idriss Déby a justifié l'envoi d'un contingent de près de 2 000 soldats de l'ANT au Mali. 200 d'entre eux sont déjà arrivés à la base de Niamey au Niger, où ils devraient être rejoints par des Burkinabé et des Nigériens, pour ensuite pénétrer en territoire malien. Depuis cette annonce, les commentaires élogieux n'ont cessé de fleurir, évoquant ici ou là des troupes tchadiennes « aguerries », « expérimentées ». Mais cette armée est-elle à la hauteur de sa réputation ?
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