Pour la deuxième fois en ce mois de janvier, Imène Bahroun, président-directeur général de la Télévision, a eu à faire face aux députés siégeant au sein de la Commission de la réforme administrative et de la lutte contre la malversation. Un premier rendez-vous avait en effet eu lieu le 10 du mois... Mais celui d'avant-hier devait donner lieu à un feu roulant de critiques, ponctué par une question : jusqu'à quand le travail de sape anti-révolutionnaire va-t-il se poursuivre ?
Les constituants ont évoqué donc le problème du journalisme partisan, celui de la persistance de certaines figures qui ont profité de l'ancien régime et qui continuent aujourd'hui d'occuper le devant de la scène, ou de profiter de certains avantages sans contrepartie sur le plan professionnel... Ils se sont également interrogés sur les raisons pour lesquelles les députés des régions ne sont pas invités aux débats organisés, ou trop peu en comparaison d'autres. Ce qui, bien entendu, pose la question de l'accord entre les émissions de la télévision publique et l'esprit de la révolution, vu que cette dernière est justement partie des régions.
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