Le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA qui s'est ouvert le 27 janvier dernier à Addis Abeba avait un seul dossier sur la table : le brûlot malien. Généralement, il y a toujours un thème central, «bateau», auquel viennent se greffer des sous-thèmes. Mais le propre d'un sommet étant d'être rattrapé par l'actualité brûlante, le présent, à l'évidence, a décidé de s'appesantir sur la préoccupation essentielle de l'Afrique de l'Ouest : la guerre aux djiadistes du septentrion malien.
Pour une des rares fois, la quasi-totalité des pays de l'UA sont d'accord sur le sujet principal inscrit à ce raout politique. Le fait est suffisamment rare pour ne pas être souligné.
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