« Vaine tentative de définir l'amour », le nouveau long-métrage du réalisateur Hakim Belabbes est une sorte de voyage initiatique sur fond de légende. Il nous plonge dans les beaux paysages des montagnes du Haut Atlas marocain et nous raconte une histoire universelle où tout le monde, ou presque, se reconnaît.
Dans la région d'Imilchil, aux confins du Haut Atlas marocain, une légende est connue de tous les habitants. Deux jeunes amoureux, Tissel et Isli (la version marocaine de Tristan et Iseult ?), veulent se marier, mais leurs parents s'y opposent. Envahis par la douleur et la tristesse, ils versent des larmes, tellement de larmes que deux lacs se créent sous leurs pieds. Aujourd'hui, ces deux cours d'eau portent leur nom. Le réalisateur marocain, Hakim Belabbes, s'est emparé de ce mythe fondateur pour camper le scénario de son film, « Vaine tentative de définir l'amour », et dérouler le fil d'Ariane d'une histoire aux relents d'un parcours initiatique.
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