Les tracasseries policières visant le rançonnement des piétons et des automobilistes, les interpellations intempestives des opérateurs économiques et des touristes, ainsi que les arrestations arbitraires ne reposant sur aucun grief, si ce n'est sur le fallacieux prétexte de « raison d'enquête » ou de vérification de certains faits, auxquelles il faut ajouter des perquisitions domiciliaires non couvertes par des mandats du parquet, sont autant des griefs attribués par les organisations de la société civile à certains éléments des unités de la police et de l'armée.
Et pire, à y voir de près, ces interpellations relèvent tout simplement de règlement de comptes. Tous ces différents griefs et tant d'autres, expliquent pourquoi les relations civilo-policières et civilo-militaires sont viciées.
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