On ne transige pas avec le terrorisme qui se revendique indûment de la religion et de la foi. Qu'ils soient fondamentalistes islamistes, évangélistes radicaux, juifs ultra-orthodoxes ou hindouistes fanatiques, ces extrémistes ne reculent devant rien. Ils n'ont aucune morale. Les considérations humanitaires, les valeurs modernes de tolérance et de cohabitation, le respect de la vie ne sont pour eux que des arguments tactiques pour semer davantage l'anarchie et le désordre. Ils ne vivent que pour l'apocalypse. Ils appellent de tous leurs voeux le jugement dernier. L'expérience a largement prouvé cette vérité.
Dès qu'on montre l'ombre d'une faiblesse, les barbares, déguisés en faux dévots, s'y faufilent à l'affût de nouvelles concessions. Les apôtres de la mort et de la destruction ne cèdent rien. Ils se proposent, en revanche, d'empocher toute la mise. L'Algérie, qui combat ce fléau depuis plus de vingt ans, sait pertinemment qu'il n'y a rien à négocier avec les terroristes islamistes et leurs sponsors wahhabites. Seules la répression et la dissuasion sont en mesure de contenir leur menace venimeuse. En Russie, la fermeté exemplaire de Poutine a payé, malgré l'exaltation sanguinaire des fanatiques tchétchènes. Exploitant la détresse des oisifs et des désoeuvrés, la nébuleuse terroriste n'a ni vertu religieuse ni programme politique, ni discours cohérent.
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