Dans un de nos éditoriaux de novembre 2012 qui porte la signature d'Alain Saint Robespierre, nous écrivions ceci : «C'est normal et même formateur que l'élite de demain se joigne à une partie de la société pour exiger des comptes des gouvernants. Cela la prépare davantage aux responsabilités qui seront plus tard les siennes. Mais de là à prendre elle-même son propre avenir en otage est une attitude que toute âme censée ne saurait cautionner.
A la soif légitime des élèves et étudiants de faire entendre leur voix sur toutes les questions qui touchent à la vie nationale s'est insidieusement greffée la vile intention de garnements d'instaurer la chienlit à l'école. Sautant sur le moindre casus belli, faisant feu de tout bois, ces traînards et autres trimards de nos lycées, collèges et universités ne sont jamais en retard d'une occasion pour s'adonner à leur jeu favori : troubler l'année scolaire.
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