Le régime au pouvoir a balayé du revers de la main les requêtes formulées par le Front populaire ivoirien (FPI) dans le cadre des négociations politiques, en vue de la décrispation du climat politique et social. C'est ce qui est ressorti hier de la présentation du rapport de synthèse sanctionnant les deux semaines de discussion. Selon le document, les deux parties sont parvenues à des accords de principe portant sur six points: la réconciliation par le sommet qui sous-entend une rencontre entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo ; l'amnistie générale pour les civils et militaires des deux camps ; la mise sur pied d'une Cei consensuelle ; la création d'un environnement sécuritaire favorable à tous ; faire en sorte qu'il ait un jeu démocratique équitable et inclusif et enfin la désignation consensuelle d'un facilitateur et la mise en place d'un comité de suivi.
Sur la réconciliation au sommet, le pouvoir a indiqué que le contexte actuel n'est pas favorable à une telle rencontre. Le régime Ouattara dit également que l'amnistie vient à la fin d'un processus et non au début. Ce qui induit que les prisonniers politiques doivent être jugés avant qu'une quelconque décision ne soit prise. Il précise que l'amnistie implique la justice la repentance et le pardon. Sur la Commission électorale indépendante consensuelle, le pouvoir estime que cela n'est pas possible actuellement, car une nouvelle CEI retarderait les élections locales. Sur le financement des partis politiques, le gouvernement s'engage à appliquer les textes en vigueur, sans plus.
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