La commission épiscopale "Justice et paix " du Burkina Faso (CJP-Burkina) a organisé du 28 janvier au 1er février 2013 à Ouagadougou, un atelier de formation de 30 parajuristes dans le cadre du projet de contribution à la lutte contre l'exclusion sociale et les violences faites aux femmes au Burkina Faso.
La Conférence épiscopale Burkina fait de la lutte contre l'exclusion sociale, son cheval de bataille. Pour ce faire, elle a organisé du 28 janvier au 1er février 2013 à Ouagadougou, une formation au profit de 30 para juristes, sur le thème "Contribution à la lutte contre l'exclusion sociale et les violences faites aux femmes : cas des femmes accusées de sorcellerie au Burkina Faso". Selon le président de la commission Justice et paix du Burkina (CJP-Burkina), Mgr Thomas Kaboré, la lutte contre les traitements dégradants et inhumains est un des objectifs de l'institution. Il reconnaît tout de même que son département est aujourd'hui, à la croisée des chemins avec un vaste chantier d'injustices vécues au quotidien par les populations démunies, mais il doit tenir le parti car : "contre l'injustice, si je n'ai rien fait, je serais complice de ses méfaits", a dit le secrétaire national de la CJP-Burkina, Emile Songré. C'est pourquoi les responsables de la commission veulent de prime abord, doter les participants à l'atelier de savoirs juridiques afin qu'ils soient "le sel et la lumière" dans les régions du Plateau mossi où ils seront appelés à servir.
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