Débouté par l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) pour une plainte déposée contre le groupe belge, EGMF (Entreprise générale Malta Forrest) en rapport avec le déguerpissement de 500 familles sur la concession minière de Kawama au Katanga, exploité par la Compagnie minière du Sud-Katanga (CMSK), le collectif d'ONG des droits de l'Homme, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et deux ONG, la britannique RAID (Rights ans accountability in development) et la congolaise ACIDH (Action contre l'impunité pour les droits humains), a changé de tactique.
C'est par voie d'un communiqué diffusé dans la presse que ce collectif tente de récupérer du terrain, alors que le verdict de l'OCDE est censé clore définitivement ce dossier. Une attitude qui révèle au grand jour les vrais mobiles de l'action engagée par ce collectif. En effet, au-delà de la volonté affichée de défendre la population de Kawama, les objectifs poursuivis par ce collectif est tout autre, frisant le chantage auprès d'un opérateur minier qui prouve depuis son implantation en 1922 sur les terres de la RDC sa détermination à travailler pour le développement de ce pays.
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