« Il a d'abord été frustré de ne pas faire partie du gouvernement et n'a jamais digéré l'opposition manifestée par le RPT à sa nomination », révèle un responsable de l'UFC.
Depuis le 12 février dernier, l'ancien conseiller du président national de l'UFC, Me Djovi Gally a complètement quitté la barque en remettant sa démission non sans formuler de sévères critiques vis-à-vis du parti au symbole du palmier rouge frappé dans un fond jaune. On retient entre autres raisons évoquées par l'ancien membre de l'UTD (Union Togolaise des Démocrates), pour justifier sa démission, l'apparence selon laquelle le parti de Gilchrist Olympio « s'accommode avec complaisance de l'abandon des réformes constitutionnelles et institutionnelles, tout en faisant campagne pour l'organisation des élections législatives dans des conditions plus que suspectes ». Ainsi, d'après toujours Me Gally, de « renoncement en renoncement » le parti se présenterait à ses yeux comme une « béquille du pouvoir RPT/UNIR qui embastille sans scrupules les leaders de l'opposition démocratique... ».
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