Alea jacta est ! Les juges de la CPI trônent de nouveau et se penchent sur le cas Gbagbo. Mais cette fois, l'enfant terrible de Mama sait qu'il risque gros ; à vrai dire, il joue sa tête ; dans juste quelques jours, le 28 février, lorsque tout sera fini, Laurent Gbagbo sera fixé sur son sort : ou bien rien n'est retenu contre lui et il est purement et simplement relaxé, ou au contraire les charges qui, à l'heure actuelle, pèsent contre lui sont retenues, et donnent lieu à l'ouverture d'un procès. Alors, pile ou face ?
Plutôt face, est-on tenté de dire ; car au regard de la lourdeur des accusations dont il fait l'objet, cela relèverait d'un miracle que l'homme en réchappe : quatre chefs d'accusation portant sur des crimes contre l'humanité et se décomposant en meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, c'est du balèze, et on ne voit pas comment l'ancien président pourrait s'en tirer indemne. A tel point qu'ils sont nombreux, ceux qui affirment que la sentence de l'audience est déjà connue avant même son ouverture.
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