Cote d'Ivoire: Gbagbo devant la CPI - Le tribunal peut-il vraiment lâcher sa proie ?

Alea jacta est ! Les juges de la CPI trônent de nouveau et se penchent sur le cas Gbagbo. Mais cette fois, l'enfant terrible de Mama sait qu'il risque gros ; à vrai dire, il joue sa tête ; dans juste quelques jours, le 28 février, lorsque tout sera fini, Laurent Gbagbo sera fixé sur son sort : ou bien rien n'est retenu contre lui et il est purement et simplement relaxé, ou au contraire les charges qui, à l'heure actuelle, pèsent contre lui sont retenues, et donnent lieu à l'ouverture d'un procès. Alors, pile ou face ?

Plutôt face, est-on tenté de dire ; car au regard de la lourdeur des accusations dont il fait l'objet, cela relèverait d'un miracle que l'homme en réchappe : quatre chefs d'accusation portant sur des crimes contre l'humanité et se décomposant en meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, c'est du balèze, et on ne voit pas comment l'ancien président pourrait s'en tirer indemne. A tel point qu'ils sont nombreux, ceux qui affirment que la sentence de l'audience est déjà connue avant même son ouverture.

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.