Une confusion a régné hier autour de la libération des sept otages français enlevés au Cameroun le mardi dernier.
En effet, un officier supérieur camerounais a annoncé leur libération mais l'information a été par la suite démentie par les autorités de son pays et celles du Nigeria. Ç'aurait été l'une des rares fois que l'on assistât à une libération d'otages aussi rapide et avec succès. On se demandait par quelle opération du Saint Esprit les forces de sécurité ont réussi dans leur mission ou au nom de quel humanisme les ravisseurs ont libéré ces otages. A la vérité, c'était trop beau pour être vrai. La libération d'otages sains et saufs est une opération extrêmement délicate. Même les armées les plus puissantes de la planète n'ont jusque-là aucune recette miracle pour libérer leurs otages avec un risque zéro. L'échec des forces spéciales françaises en Somalie pour libérer Danis Alex aux mains des Shebabs en janvier 2013 ou encore leur raid au Niger en janvier 2011 qui s'est soldé par la mort des deux otages français Antoine de Léocour et Vincent Delory, ainsi que trois gendarmes nigériens, sont autant d'exemples qui le confirment.
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