Chassez le naturel, il revient toujours en force et au galop ! Cet adage ne ment pas.
La preuve est donnée ces derniers jours avec cette nauséeuse affaire de " nationalité douteuse " qui refait violemment surface grâce ou à cause (c'est selon) de celui-là qui fut l'acteur principal de cet épisode troublant de l'histoire récente de notre pays. De toute évidence, pour notre cher président, le rattrapage ethnique s'accompagnera désormais et certainement malgré lui, comme un boulet à ses pieds, du rattrapage historique. L'histoire est foncièrement têtue. Nous étions pourtant prévenus. Même parvenu au pouvoir grâce aux " bombes démocratiques ", l'histoire le rattrape cette fois-ci sans ses " bombes démocratiques ". En voulant forcer le destin de cette triste façon, il est rattrapé par sa propre histoire, non de gloire mais de mensonge, de faux et de sang. Il est même entré en collusion avec sa propre histoire. Et cette collusion a commencé dans les montagnes de l'ouest. De quoi s'agit-il ? Il est abondamment question dans la presse, ces jours-ci, que le sieur Tia Koné, qu'on pourrait, il y a peu, ranger dans la catégorie des savants du droit dans notre pays, a révélé et soutenu que ce qu'il avait dit en 2000 pour justifier le rejet des candidatures présidentielle et législative de Alassane Dramane Ouattara, était faux.
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