En ces temps difficiles que connaissent les trésoreries de nos clubs et l'absence d'engouement pour le spectacle (notre championnat se joue devant des gradins vides), les Marsois arrivent à garder quand même le sourire. Les salaires et les primes sont honorés dans les temps. Toutefois, il n' y aura pas de prime spéciale pour le match de cet après-midi, comme l'aurait souhaité le staff technique. Mais les joueurs devront se contenter du montant de la prime ordinaire, soit 750 dinars. Car à La Marsa, on tient à honorer les engagements financiers du club, mais surtout ne pas faire des promesses en l'air : «Notre football, à l'image de pays, connaît une crise sans précédent sur le plan financier. Je sais que le match face à la JSK acquiert une importance particulière dans la course pour la deuxième place. Cela ne veut pas dire qu'on devra faire des folies. Malgré la crise, le bureau directeur parvient à respecter les règlements qui régissent les finances du club: les salaires sont payés à chaque fin de mois et en cas de victoire il y a prime. Mon message était clair à la veille de notre déplacement à Kairouan: le bureau directeur tient à honorer ses engagements dans les temps. Toutes les parties prenantes doivent agir en tant que tel. Les joueurs savent mieux que quiconque les enjeux de cette rencontre. A eux d'agir comme footballeurs professionnels. Lorsque la situation se décantera, ils seront gracieusement honorés, à condition qu'ils poursuivent sur la même lancée», confie le président de l'ASM, Maher Ben Aïssa.
Trabelsi du voyage
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