Arrivé samedi au Caire, première étape de sa tournée au Moyen-Orient, le tout nouveau secrétaire d'Etat a d'abord tenu à évacuer tout soupçon d'ingérence dans les affaires intérieures égyptiennes. Plaidant pour un compromis entre les autorités et l'opposition et la société civile, M. Kerry n'a pas pu convaincre des leaders en vue de partis politiques de le rencontrer.
Administrant dès le départ une preuve de sa bonne volonté, le successeur d'Hillary Clinton a annoncé une première tranche de 250 millions de dollars d'aide humanitaire pour soutenir le «futur du pays en tant que démocratie». Le geste se veut aussi l'expression d'une reconnaissance pour les efforts de Mohamed Morsi en tant que «premier président égyptien librement élu» et avec lequel il s'est entretenu.
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