Le M23, tout comme le Rwanda, son principal parrain dans la région, n'ont jamais été sincères dans leurs engagements en faveur d'un retour rapide de la paix dans les Grands Lacs. Ils viennent une fois de plus de le prouver en vaquant à contre-courant de la dynamique internationale qui a conduit à la signature le 24 février 2013 à Addis-Abeba de l'accord-cadre. Crachant sur les efforts de pacification des Nations unies, le M23 affirme ainsi sa volonté de régner dans les territoires du Nord-Kivu passés sous son contrôle depuis plus d'une année.
Le mouvement rebelle (M23), qui trône depuis avril 2012 dans certains territoires de la province du Nord-Kivu, ne s'est pas gêné de la présence dans la région de l'envoyée spéciale des Nations unies dans les Grands Lacs, Mary Robinson, en posant des actes qui fâchent. Des sources concordantes, du reste confirmées par celles de la Monusco, rapportent que le M23 a procédé le 1er mai, jour de la fête du travail, à la nomination de nouveaux administrateurs dans les territoires de Nyirangongo et de Rutshuru.
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