A l'ouverture du sommet sur le Golfe de Guinée hier, les leaders de la Ceeac et de la Cedeao ont sollicité l'appui des puissances étrangères.
L'on aurait pu croire que les chefs d’États des Communautés économiques des États de l'Afrique centrale (Ceeac) et de l'ouest (Cedeao) se sont passé le mot. A l'ouverture, hier à Yaoundé, du sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Ceeac, de la Cedeao et de la Commission du Golfe de Guinée (Cgg) sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le Golfe de Guinée, ces derniers ont, d'une voix unanime, appelé la communauté internationale à faire preuve de fermeté vis-à-vis du phénomène de piraterie dans cette région du continent. Un phénomène considéré comme marginal au début des années 1990, mais qui représente aujourd'hui un enjeu majeur en termes de sécurité maritime. C'est le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de la Cedeao, qui a ouvert le bal des allocutions des chefs d’État au Palais des congrès ce lundi 24 juin 2013.
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