La BAD et la Fondation Made in Africa lancent un appel à capitaux pour le fonds Africa50

La Banque africaine de développement et la Fondation Made in Africa ont officiellement lancé, jeudi 26 septembre sur le marché NASDAQ de New York, un appel conjoint à capitaux pour le fonds Africa50.
27 Septembre 2013
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Tunis-Belvédère, Tunisie — La Banque africaine de développement et la Fondation Made in Africa ont officiellement lancé, jeudi 26 septembre sur le marché NASDAQ de New York, un appel conjoint à capitaux pour le fonds Africa50.

Cette opération est l'aboutissement d'initiatives lancées sur les marchés conjointement par la Banque africaine de développement (BAD) et la Made in Africa Foundation (MIAF), destinées à réunir des fonds au profit d'Africa50, le véhicule de financement infrastructurel africain le plus important à ce jour.

Fruit d'une solide expérience et d'un esprit d'innovation, le fonds Africa50 de la BAD a pour objectif majeur de réduire les délais de réalisation des projets infrastructurels en Afrique. Ces cinq dernières années, la BAD a canalisé plus de 5,4 milliards de dollars EU vers des projets d'infrastructure cruciaux en Afrique, grâce à des financements provenant du secteur privé et de partenariats public-privé (PPP).

De son côté, la MIAF a été créée à l'initiative d'Oswald Boateng, célèbre styliste d'origine ghanéenne, et de Kola Aluko, grand industriel nigérian gestionnaire de la société Atlantic Energy, tous deux convaincus qu'il est possible d'influer sur le développement économique de l'Afrique en investissant quelques centaines de millions de dollars dans des projets de développement sur le continent. Dans le cadre de leur nouvelle alliance, la BAD et la MIAF visent à réunir jusqu'à 500 millions de dollars EU d'ici la mi-2014, afin d'alimenter l'organe du fonds Africa50 en charge des projets de développement.

Historique, l'alliance conclue entre la BAD et la MIAF a été lancée officiellement le 26 septembre 2013, au marché boursier NASDAQ. Ont assisté au lancement, en personne ou par liaison directe, Oswald Boateng, Kola Aluko, Sam Kutesa, actuel ministre ougandais des Affaires étrangères et prochain président de l'Assemblée générale des Nations unies, Tas Anvaripour, chef d'équipe chez Africa50, et Anne Kabagambe, directrice de cabinet du président de la BAD.

L'événement a été suivi d'un déjeuner offert par Arthur Sulzberger Jr., éditeur du quotidien The New York Times, au cours duquel Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD, a présenté un message vidéo sur le fonds Africa50.

Ce nouveau véhicule d'investissement pour les infrastructures en Afrique a ensuite donné lieu à un débat auquel ont participé des hommes d'affaires africains, des investisseurs américains, ainsi que Patrick Zhong, du groupe d'investissement chinois Fosun, et David Miliband, ancien ministre britannique des Affaires étrangères et actuel directeur général de l'ONG International Rescue Committee (IRC).

Africa50 comportera deux volets de financement : le développement de projets d'une part, et le financement de projets d'autre part. « Pour accélérer le déploiement d'investissements infrastructurels en Afrique, nous devons activer la préparation et l'élaboration de projets », a souligné le président Kaberuka, lors d'une récente réunion des gouverneurs des banques centrales africaines à Maurice. Et d'ajouter : « L'objectif critique est d'abréger le délai entre l'idée et la clôture financière, dont la durée moyenne actuelle est de sept ans, pour le réduire à moins de trois ans. »

« Les projets dans les infrastructures en Afrique attirent de plus en plus l'attention des investisseurs internationaux, a indiqué Tas Anvaripour, chef d'équipe à Africa50. Toutefois, le nombre de projets infrastructurels économiquement intéressants qui sont présentés au marché demeure insuffisant, même s'ils offrent un excellent moyen de diversifier les portefeuilles et dégagent des rendements stables sur le long terme supérieurs à la moyenne. » Ayant conclu plus de 40 grands projets infrastructurels avec le secteur privé au cours des cinq dernières années, la BAD est pleinement convaincue de la valeur des opportunités qui existent à l'état latent en Afrique au plan des infrastructures.

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