En Guinée, l'opposition réclame de nouvelles élections législatives et menace de remobiliser ses troupes dans la rue en dénonçant des fraudes massives lors du scrutin du 28 septembre. La majorité présidentielle réplique en dénonçant un discours va-t-en-guerre. Le facilitateur de l'ONU, Saïd Djinnit, est retourné d'urgence vendredi à Conakry pour tenter de sauver le scrutin, qui a mobilisé plus de 80% des électeurs, et aussi pour tenter d'éviter une crise ouverte.
Saïd Djinnit doit réunir dans la journée des membres du comité de suivi, c'est-à-dire les représentants des partis politiques, opposition et mouvance présidentielle. Vendredi déjà, le facilitateur de la communauté internationale avait réuni les partis et la Commission électorale (la Céni) pour mesurer l'ampleur du malaise. Maintenant, il va falloir effectivement imaginer des solutions face à une opposition très remontée et qui réclame l'annulation du scrutin.
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