1° « révolution » : 1958. La bombe « Kelya ». L'auteur-compositeur, Rochereau Tabu Pascal, n'a qu'à peine 18 ans, et il crée l'événement dès ses premières sorties à Amouzou-Bar, dans la commune-mère de Kinshasa. Disciple de Joseph Kabasele, alias Grand Kallé, au faîte de sa gloire, il vient d'opérer, mine de rien, une révolution en douceur.
Sa voix d'abord : suave, sensuelle, en contrepoint de celle toute en charme et pittoresque de son maître Joseph Kabasele. Ensuite, le rythme : alors que Grand Kallé s'envole de plus en plus dans les airs afro-cubains, transfigurant ainsi la rumba fondamentale, Pascal Tabu remet les pendules à l'heure pour ainsi dire, en revenant à la rumba « classique ». Le succès de « Kelya », ainsi que le timbre de sa voix dans « Afrika Mokili mobimba », en duo avec Kallé, sont et font merveille !
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