Tous les ans, le gouvernement mauricien et surtout les organisations non-gouvernementales comme Gender Links, organisent des manifestations pour marquer la campagne des 16 jours d'activisme contre la violence envers les femmes et les enfants. Cela n'empêche pas certains hommes de continuer à se comporter en bourreaux envers leur partenaire intime, comme le démontre le cas de Zarina, 24 ans, brûlée vive par son mari. Or, si nous faisons un examen de conscience national, nous réaliserons que nous portons tous une part de responsabilité dans tous ces drames qui se jouent bien souvent à huis-clos.
Quand nous ne sommes pas confrontés à la violence, nous la jugeons inacceptable. Mais lorsqu'elle fait partie du quotidien d'une femme, elle engendre des sentiments ambivalents qui font que la victime est souvent partagée entre l'envie de fuir cette violence et celle de rester auprès de son partenaire qui montre presque toujours des signes de repentance au lendemain d'un acte violent.
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