La démission de 75 membres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est un véritable événement politique. Mieux, pour faire dans l'hyperbole, disons que c'est simplement un tsumani. Mais pouvait-il en être autrement ? Le moins que l'on puisse dire est que ces démissions constituent en réalité l'épilogue d'un divorce attendu. En effet, l'élément détonateur de ce séisme aura été le pavé que Salif Diallo a jeté dans la mare, à partir de son poste d'ambassadeur à Vienne. L'on se souvient que dans une interview qu'il avait accordée à notre confrère de l'Observateur Paalga, l'homme s'était départi du devoir de réserve imposé par son statut de diplomate pour dénoncer la « patrimonialisation » du pouvoir dans son pays.
Le manque de courage politique de beaucoup de cadres du CDP a fait du mal au Burkina
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