Le lundi 10 février 2014, la Chambre Préliminaire de la Cour Pénale Internationale (CPI) a organisé l'audience de confirmation des charges retenues par l'accusation contre Bosco Ntaganda, ex-général des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) et chef du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Ce qui a le plus fait mal aux Congolaises et Congolais de souche, c'est la déclaration solennelle du responsable du panel de ses avocats selon laquelle son client est un citoyen rwandais.
C'était l'argument-massue brandi avant l'examen du fond de l'affaire, en vue de détruire l'allégation de la Procureure de la CPI selon laquelle l'ex-homme fort de l'armée de l'UPC (Union des Patriotes Congolais) en Ituri, entre 2002 et 2003, était au cœur des conflits interethniques meurtriers entre Hema et Lendu. S'il est en effet démontré que le prévenu n'est pas un sujet congolais et partant n'appartient à aucune tribu ou ethnie congolaise, en principe les préventions de tueries, viols, vols, pillages, recrutements d'enfants-soldats enregistrées à l'époque en Province Orientale devraient être abandonnées.
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