Il était parti en laissant derrière lui un pays exsangue, sacrifié sur l'autel de quelques kilomètres de nouvelles routes qui auront coûté bonbon au peuple sénégalais. Il avait surtout réussi, lui, allergique à la bonne gouvernance, la prouesse de tripler sa dette publique en un laps de temps, plombant tous les leviers qui pouvaient permettre l'espoir d'un décollage économique.
C'est avec lui que la corruption, le népotisme voire la dictature avaient écrit leurs lettres de noblesse dans ce pays qu'il a dirigé pendant douze longues années et, avaient fini d'inspirer les diplomates étrangers qui ont même inventé la formule poétique du « coefficient d'évaporation » pour évoquer l'argent détourné.
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