La première étape du processus électoral attend obtenir le quitus de la représentation nationale pour se mettre en branle après l'adoption de la feuille de route présentée par l'abbé Malumalu.
Alors qu'une frange d'opposants continuent à comploter contre lui avec l'obstination de le faire partir via une pétition qu'ils comptent déposer sur la table du président de l'Assemblée nationale jeudi, l'abée Apollinaire Malumalu reste de marbre. Le président de la Céni, qui n'entend pas céder à ce qui a tout l'air d'un vil chantage, prépare sans désemparer le cycle électoral 2013-2016. C'est dans ce cadre qu'il faut situer l'entretien qu'il a eu en début de semaine avec le patron de la Monusco Martin Kobler. Un entretien riche qui s'est articulé sur des questions-clé en rapport étroit avec l'organisation des élections urbaines, municipales et locales prévues d'ici 2015. Il ne fait plus l'ombre d'aucun doute que la machine est déjà en marche en attendant le quitus des organes législatifs au sujet de la feuille de route électorale présentée à leur sanctions. En tout état de cause, la tenue de ces scrutins qui se retrouve dans les hypothèses émises par la Céni concernant une meilleure organisation du cycle électoral 2013-2016 ne sera pas avortée. La rencontre Malumalu-Martin Kobler a permis de jeter un éclairage nouveau sur la conduite du processus électoral qui poursuit son bonhomme de chemin avec l'opération en cours de fiabilisation du fichier électoral et de stabilisation des cartographies opérationnelles.
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