L'Uemoa veut relever le défi du sous-développement maritime et économique par des infrastructures et d'équipements modernes. Avec des installations portuaires devenues obsolètes et techniquement inadaptées pour accueillir les navires de nouvelle génération, les pays de l'Uemoa sont moins compétitifs dans le transport maritime par lequel 90 % des échanges commerciaux se font. Pis, le Comité consultatif mis en place pour trouver des réponses justes et innovantes aux différentes questions du secteur a mis six ans pour tenir sa première réunion. Suite aux difficultés que connaît le secteur des transports maritimes, l'Uemoa avait élaboré, en 1998, un programme d'actions communes qui vise une harmonisation et une convergence plus fortes des politiques nationales en matière de transports maritimes en vue de promouvoir une croissance et un développement durables des flottes marchandes africaines et d'assurer la promotion de la coopération entre les Etats de l'union. Mais depuis lors, force est de constater que les Etats traînent les pieds dans la mise en œuvre de ce programme.
Ce n'est qu'hier, à Dakar, que le Comité consultatif sur les transports maritimes de l'Union économique et monétaire ouest africaine a tenu sa première réunion alors qu'il a été mis en place par la directive N°4 du 28 mars 2008 portant sur le cadre institutionnel harmonisé du sous secteur maritime au sein de l'Uemoa. «Il est regrettable de constater que c'est seulement six ans après son institution que cette organe d'une importance capitale dans la politique maritime de notre union tient sa première réunion qui marque le démarrage effectif de ses activités», a déploré le Colonel des douanes, Ismaïla Diop, Directeur de cabinet du ministre de la Pêche et des Affaires maritimes à l'ouverture de ladite réunion.
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