Réveil vers 4h30 du matin. Repas matinal à l'aube pour se "charger" et affronter plus de 13 heures d'abstinence alimentaire et hydrique. Repas de coupure du jeûne après 19h30. Prières obligatoires et prières surérogatoires nocturnes (nafila) plus ou moins prolongées. Tel est le programme circadien du jeuneur en ce mois béni. Donc pas beaucoup de place pour un sommeil réparateur pour ceux qui observent scrupuleusement ce rituel sacré. Conséquence inéluctable : accumulations de dettes de sommeil pendant un mois
Déjà qu'en temps usuel, les charges socio-professionnelles, les nuisances sonores et des causes intrinsèques perturbent notre sommeil. Certains excitants (caféine, thé trop fort, cigarette et autres) venant les renforcer... En plus d'une sédentarité prononcée qui vient entretenir ces facteurs d'insomnies, car les activités sportives sont amoindries en cette période. Peuvent s'y ajouter urinations fréquentes (à cause des grands volumes de liquides absorbés le soir) ou mal-digestion. En période de Ramadan, nous sommes, en général, obligés de manger tard le soir.
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