Les attitudes et les prestations des différents responsables données jeudi soir étaient pour la plupart lamentables, hormis Mehdi Jomâa qui a tenté de sauver la mise
Marzouki s'était illustré par la pauvreté de son discours. Un discours convenu non mobilisateur, plein de contradictions : un constat défaitiste et pour le moins surprenant, « c'était attendu, on s'y attendait » suivi par une tentative de prise en main : « Le temps est venu que le gouvernement mette tous les moyens à la disposition de l'armée ». Le président provisoire a présenté la tragédie que nous vivons et cette guerre que nous subissons comme un bras de fer entre nous et des terroristes. Une réaction immature : « Nous aurons le dernier mot », répète-t-il. Il n'a pas pris la mesure de la tragédie qui se joue et du fait que c'est l'avenir de l'Etat et du pays qui sont en jeu. Comme il a été déjà dit, Marzouki est dans un habit trop grand pour lui. La Tunisie est en guerre et l'ennemi est parmi nous. Il faut des décisions et un leadership.
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