Les analyses socioéconomiques de la CEA retiennent l'attention du Cameroun

7 Juillet 2014
communiqué de presse

Yaoundé — Ce jeudi, à la faveur de la cérémonie de présentation de l'édition 2014 du Rapport économique sur l'Afrique, qu'il a présidée, le Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Économie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire du Cameroun, M. Yaouba Abdoulaye, a déclaré que son pays entend faire bon usage des recommandations contenues dans le Rapport.

Le Rapport recommande aux États africains l'adoption de politiques industrielles adaptées à leurs réalités locales et la mise en place d'institutions fortes chargées de concevoir et de promouvoir ces politiques.

Devant un parterre de responsables gouvernementaux camerounais, de diplomates en poste, de chercheurs, de chefs d'entreprise, de journalistes et d'étudiants de deuxième cycle en économie et dans des disciplines connexes, M. Abdoulaye a salué la profondeur des analyses du document, qui, a-t-il poursuivi, permettront de soutenir le développement des États africains. Par ailleurs, il a souligné la détermination des pouvoirs publics camerounais à faire de la transformation industrielle la cheville ouvrière de l'émergence du pays.

Le Groupement Inter-patronal du Cameroun (GICAM), à travers le Pr Benjamin Fomba, a également apprécié la profondeur des analyses du Rapport. Il a, en effet, déclaré que le pays devrait fournir des efforts considérables, afin de réduire son déficit énergétique, dans la perspective d'une industrialisation effective. Il s'est inquiété de ce que le déficit énergétique pourrait encore avoisiner 40 pour cent à l'horizon 2030.

Pendant la cérémonie, un parallèle a été établi entre le Rapport économique sur l'Afrique et un nouvel outil mis au point par la CEA (l'Indice Africain de Développement Social), à l'effet d'aider les pouvoirs publics africains à opérer une transformation inclusive. Des données de l'Indice, maintenant piloté dans cinq pays africains, dont le Cameroun, montrent une faible réduction de l'exclusion sociale (voire une augmentation de cette exclusion, dans certains cas) en termes d'accès à la santé, à l'éducation, aux moyens de production, aux services sociaux, aux droits civils et humains, mais également en termes de freins au développement (obstacles politiques, sexo-spécifiques et culturels). La CEA entend poursuivre, dans les prochains mois, les concertations avec les États membres, dans l'optique d'un renforcement des capacités qui permettra à ces États de s'approprier l'Indicateur et de travailler à la réussite d'une inclusion sociale, économique et politique de leurs sociétés.

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