Le mégaprojet de valorisation et rentabilisation du site d'Inga souffre d'une absence criante de leadership. La RDC à qui revient naturellement cette responsabilité brille par une valse d'hésitations qui laisse perplexe tout observateur sérieux. Face à l'inertie congolaise, quatre Etats du Sud du continent ont pris le devant dans le cadre du projet Westcor. Ils ont tenté d'entrainer la RDC sur la voie de la construction rapide du barrage d'Inga III et du Grand Inga.
Le plus curieux dans la démarche reste que tous les pays avaient les mêmes droits et avantages. La République démocratique du Congo se contentera donc du même degré de leadership que les autres Etats. Ce qui revenait à ce que les bénéfices récoltés seront partagés suivant la même clé de répartition. L'avènement du gouvernement Gizenga a permis de remettre à plat ce contrat déséquilibré jusqu'à sa totale neutralisation. BHP Billiton, qui est venu à la rescousse de la RD Congo, a aidé indirectement le pays à sortir de ce tunnel brumeux.
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