À peine signé, déjà amplement commenté. L'accord de cessation des hostilités signé le 23 juillet entre - entre autres - des représentants du mouvement anti-balaka et de la coalition Seleka suscite de multiples réactions politiques. Sans surprise, les acteurs des négociations s'estiment satisfaits, tandis que les organisations qui n'étaient pas présentes au Forum se disent méfiantes.
« Brazzaville est un grand succès », estime Smail Chergui, le conseiller Paix et sécurité de l'Union africaine. Il souligne que l'accord (disponible ici, en pdf) s'agit de la première étape d'un processus dont les grandes lignes avaient été jetées lors de la réunion du groupe de contact à Addis-Abeba, et en marge du sommet de l'Union africaine à Malabo, fin juin. Des rencontres devraient bientôt se tenir dans toutes les préfectures, « qui vont permettre à la population centrafricaine de s'exprimer ». Puis, un « dialogue politique national » devrait se tenir.
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