Neuf journalistes et blogueurs éthiopiens arrêtés en avril sans aucun motif ont été inculpés le 18 juillet pour avoir coopéré avec le mouvement d'opposition "Ginbot 7" basé aux États-Unis, jugé comme organisation terroriste en Éthiopie, selon RFI.
Hailemariam Desalegn, le Premier ministre éthiopien, s'est défendu de s'en prendre à la liberté de la presse, un an avant les élections, précise Radio France internationale, qui rapporte les propos de Desalegn : "D'abord, l'objectif du gouvernement éthiopien est de réprimer tout réseau terroriste. Nous ne catégorisons pas les journalistes comme une menace. Peu importe qu'il soit fermier, enseignant ou journaliste."