Aujourd'hui une forte odeur de corruption se détache des agissements des magistrats camerounais. Sensés réguler la société camerounaise de par leurs décisions judiciaires, l'expérience a démontré qu'une infime partie de cette classe dirigeante s'inspire du code pénal pour dire le droit. Hélas ! Le quotidien des salles d'audiences à contrario, présente en grande partie un déni de justice dans la grande majorité des cas allant même parfois jusqu'à la substitution sciemment faite des pièces à convictions triviales dans l'éclosion de la vérité.
Que devient alors le citoyen ? Piégé dans sa société par une caste de « Demi-dieu » qui dictent leur loi à coup d'intérêt ou de biftons, la population assiste à la dégradation de leur environnement de vie qui le plus souvent vire à la simple implication d'un des leurs dans une affaire banale ou pas, parce que l'incapacité du juge d'instruction à faire dissocier les témoignages ou approfondir les enquêtes afin de faire ressortir la vérité n'étant pas le souci premier, le peuple se voit pris au piège par les hommes en robe ; l'obligation de négocier à la base avant le transfèrement du dossier au parquet étant sous cape l'invite par excellence à l'utilisation de la corruption « officielle » et officiellement combattue par certains organismes crées pour la figuration et la distraction du peuple.
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