La question de la relocalisation - temporairement définitive ou définitivement temporaire - des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) est remise sur le tapis. Elle fait jaser. Elle dérange le gouvernement congolais comme une écharde dans le pied. Elle divise les communautés locales. Où doit-on loger ces ex-rebelles hutu rwandais qui ont déposé volontairement les armes avant leur rapatriement ou expatriation ? Dans la Province Orientale, à l'Equateur ou dans les deux Kivu ? Cette question en appelle une autre plus poignante : pourquoi ne les retourne-t-on pas au Rwanda, leur pays d'origine ?
La question reste posée et le débat s'anime. Ce qui est sûr et certain, c'est que les FDLR deviennent comme un « colis encombrant ». Personne n'en veut chez lui. Comme des crapauds galeux.
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