Après la dernière rotation des parents des victimes à Alglinta, lieu du crash du vol AH 5017 d'Air Algérie où 116 passagers ont péri, l'heure est désormais au travail d'identification des restes des victimes afin de permettre à leurs proches de faire dignement leur deuil. Dans cette perspective, le capitaine Marc Vidal et l'adjudant chef Stéphane Jonet, deux experts d'empreintes ADN de la Gendarmerie française, sont arrivés à Ouagadougou. Ils ont même commencé hier, jeudi 31 juillet 2014 dans l'après-midi, les opérations de prélèvements des échantillons. C'est la principale information qui a été donnée à la presse par le président de la cellule de crise, le Gal de brigade Gilbert Diendéré.
9 heures 30 minutes, le maître de cérémonie annonce l'arrivée du président de la cellule de crise dans une des salles de l'aérogare. Dans son introduction, avec insistance, il annonce qu'il n'y aura qu'un seul point à l'ordre du jour. Rectificatif du général Diendéré, il y en a eu plutôt trois : l'état de l'organisation des visites des parents des victimes à Alglinta, la mise en place d'une commission d'enquête à Paris et l'arrivée d'experts français spécialistes des empreintes ADN.
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