Ils ont travaillé presque jours et nuits pour participer financièrement au coût de leurs études et aussi aux besoins de leurs familles. Ils ont fermé les yeux pour ne rien voir sur la vie nocturne dans les boîtes de nuit et les bars, les lieux de leur prestation. Le travail consiste à animer les clients pour qu'ils achètent la marque de bière proposée.
Les jeunes l'ont fait avec beaucoup d'enthousiasme et n'ont plus pensé aux dérives qu'est exposé leur boulot. La plupart ont sacrifié leur vie de famille pour penser au 20 000 ariary par jour, de quoi payer leur écolage et autres besoins. Et pourtant, tout tourne au vinaigre. Ils n'ont rien reçu. « Chaque fois que nous demandons notre salaire à l'agence qui nous a recrutés, le responsable renvoie toujours la balle à l'entreprise produisant la boisson concernée.
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