L'appropriation et la vulgarisation de l'Accord d'Addis-Abeba préoccupent à ce jour les acteurs de la société civile Rd congolais. C'est ce que l'on a pu retenir de la rencontre du vendredi 29 août 2014 à Cepas, à l'occasion de la journée des consultations nationales sur leurs implications. Etant l'interface de la société, ces acteurs sont invités à faire le suivi et l'évaluation de la mise en œuvre de cet Accort en RDC et dans la région des Grands-Lacs. L'occasion faisant le larron, l'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands-Lacs, Djinnit Said les a invités à faire preuve d'impartialité, d'indépendance et de responsabilité.
Au cours de son voyage éclair en RDC, ce diplomate rompu à des négociations difficiles a voulu impliquer aussi bien les acteurs politiques que ceux de la société civile dans la mise en œuvre effective de l'Accord d'Addis-Abeba. Car, lequel Accord, selon lui, favorisera d'asseoir une paix durable dans la région de manière globale et particulièrement en République démocratique du Congo. D'entrée de jeu, il a salué les efforts du Gouvernement congolais dans la neutralisation des forces négatives, en l'occurrence le M23 de triste mémoire qui ont été mis en déroute par les FARDC. Malgré cette victoire, il a noté que beaucoup reste encore à faire sur terrain.
...