Intégration régionale - Il faut insister sur la coopération entre l'Afrique et les autres petits États insulaires

Conférence des Nations Unies sur les petits États insulaires en développement.
4 Septembre 2014
communiqué de presse

Addis Abeba — Citant les efforts fournis par la Commission économique pour l'Afrique au profil des difficultés rencontrées par les Etats africains insulaires, M. Carlos Lopes s'est prononcé devant un panel sur le régionalisme que la vulnérabilité physique qui caractérise les petits États insulaires africains en développement (PEID) évolue vers une vulnérabilité sociale en raison d'une mobilité grandissante dans ces îles où le tourisme joue un rôle économique et social important.

Situé dans les océans Indien et Atlantique, la configuration et la répartition géographique des PEID africains posent ce que M. Lopes qualifie de «défis conjoncturels», qui a conduit à masquer le sort des PEID africains à l'échelon international et régional.

Dans l'espoir d'inverser l'invisibilité, il a informé les participants que la Commission de l'Union africaine met en valeur l'actualité politique africaine des PEID, à la suite de la Déclaration de Malabo, cette année. «Ainsi, l'économie «bleue» est une des trajectoires où l'Afrique veut se lancer», a-t-il dit.

M. Lopes a indiqué que la CEA a saisi l'occasion de la conférence des PEID pour donner un aperçu des questions sur les PEID africains dans deux rapports, à savoir: «Libérer les potentiels de l'économie bleue: Les PEID africains sont-ils prêts à saisir les opportunités», et les PEID Africains - de la vulnérabilité à la résilience -Le paradoxe du plus petit.

Les deux publications montrent comment les PEID d'Afrique adoptent des possibilités de transformer leurs économies, petites et fragiles en centres viables pour la transformation structurelle dans le contexte des économies «bleue et verte».

Il a cité le cas du Cap-Vert, dont le gouvernement travaille sans relâche pour libérer le plein potentiel de l'économie «bleue et verte». Il dit, le pays, a le plan ambitieux de réaliser 100% la dépendance en énergies renouvelables.

Les panélistes des îles du Pacifique ont indiqué que le «modèle de Samoa», souligne la continuité des conférences précédentes sur les PEID et s'appuie également sur Rio +10 et Rio +20. Il est destiné à créer les critères pour mesurer les cas particuliers des PEID, rendant ainsi les attributs liés à la (petite) taille.

Ils ont souligné la nécessité d'établir des partenariats afin de traduire les initiatives mondiales en mesures régionales et nationales pour la mise en œuvre et ont souligné que les mécanismes existants pourraient être utilisés plus efficacement sous des «mandats différenciés». Les synergies communes entre les commissions régionales de l'ONU et les organismes des Nations Unies peuvent utiliser leurs avantages comparatifs et promouvoir un cadre de collaboration plus significatif.

La réunion a souligné que les données pour le développement, le financement et l'indice de vulnérabilité apparaissent comme des besoins critiques pour les PEID et que la Commission européenne est prête à soutenir ces pays pour le développement de l'indice de vulnérabilité.

En outre, la région du Pacifique a mis au point une matrice de mise en œuvre régionale ainsi qu'une cartographie de l'ensemble des activités en cours. Une plate-forme de TIC pour les données et le partage d'information ont également été mis en place dans le cadre d'un mécanisme de coordination régionale.

À cet égard, les panélistes ont dit que, compte tenu des similitudes et besoins communs de la région du Pacifique et de l'Afrique, ces deux derniers peuvent former un partenariat.

En outre, la réunion a souligné la nécessité d'avoir des indicateurs pour suivre les progrès et lutter contre la vulnérabilité par l'intégration régionale est un moyen utile en vue de surmonter la taille, les contraintes structurelles et de capacités.

L'évènement parallèle a été organisé par la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique en marge de la Conférence des Nations Unies, à Samoa, sur les petits États insulaires en développement en vue de discuter des moyens entrepris par les commissions régionales, organisations intergouvernementales et autres partenaires régionaux pour répondre aux décisions de la Conférence. Son objectif plus large était d'illustrer la valeur ajoutée de la collaboration régionale et de démontrer l'engagement commun à travailler en partenariat régional en appui aux résultats de la Conférence.

Le premier ministre de Samoa était l'invité spécial de la réunion.

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