«Je n'ai pas d'adversaire, ma crainte c'est d'avoir une faible opposition parlementaire», tançait le président Wade en 2006, à la veille de la présidentielle de 2007 qu'il remportera dès le premier tour, pour ensuite exercer un nouveau mandat, son deuxième. Vint ensuite le passage en force, sa candidature controversée à un troisième mandat pour lequel il ne sera pas élu, malgré ses promesses de passer avec plus de 50% dès le premier tour, ou encore ses ministres partis à l'assaut des médias pour annoncer une victoire qui, en fin de compte, ne reposait que sur du vent.
Aujourd'hui, c'est son successeur Macky Sall qui réitère les mêmes gestes, les mêmes propos que son mentor d'hier. «Pour 2017, nous n'avons pas d'adversaire», a martelé hier le chef de l'Etat, qui se montre confiant, mais devra d'abord reprendre les choses en main, remettre le pays sur les rails et les Sénégalais au travail, afin d'espérer remporter une petite victoire face à des adversaires de taille, lesquels ne militent dans aucune formation politique légalement constituée.
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