Burkina Faso: Situation nationale - Le piège du «dialoguisme»

Retour donc à Kosyam ce matin de la majorité et de l'opposition. Après des préliminaires séparés mardi dernier puis un face-à-face jeudi, les deux camps antagoniques de la classe politique burkinabè se retrouvent en effet ce lundi pour poursuivre le dialogue. Entre-temps, les deux coprésidents de ces pourparlers, Assimi Koanda et Zéphirin Diabré, auront mis à profit le week-end pour en définir les termes de référence, s'organiser et, qui sait, recevoir des instructions de leur chapelle respective.

Dans le principe, on ne peut que louer toute initiative de ce genre, qui plus est quand elle émane du premier des Burkinabè, du moment qu'elle vient rafraîchir le climat social, relativement surchauffé ces derniers mois. Voilà pour le principe. Pour le reste, ainsi que nous l'avions déjà affirmé dans notre édito du mardi 23 septembre 2014 (1), on est fondé à être sinon sceptique, du moins réservé sur l'issue heureuse de ces causeries présidentielles.

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