En fuite en France pour échapper à la justice de son pays dans l'affaire dite des «bébés importés du Nigéria», le président de l'Assemblée nationale du Niger n'est pas au bout de ses peines. Du moins, il ne peut pas retourner de si tôt chez lui, surtout pas pour réoccuper son fauteuil, sans d'abord faire un tour devant le juge. Ce qui était jusque-là considéré comme une rumeur a été confirmée ce lundi 29 septembre. Un mandat d'arrêt national a été lancé contre Hama Amadou.
En fait, il s'agit d'un scénario qui ne surprend personne puisque le gouvernement nigérien n'avait pas d'autre choix que de recourir à cette ordonnance qui ne fait que confirmer son intention de coincer, à tout prix, le chef du parlement en fuite. Sans risque de se tromper, on peut même affirmer qu'à l'allure où va la traque, la délivrance d'un mandat d'arrêt international ne devrait plus tarder.
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