Chaque année dans les régions méridionales, du Sud-Ouest et de l'Est du Cameroun, plusieurs femmes arrivent au terme de leur grossesse en sachant qu'elles courent un danger en raison des mutilations sexuelles traditionnelles qu'elles ont subies.Ce traitement devient de plus en plus inquiétant d'autant plus qu'on observe chez certaines victimes des traumatismes, des cas de divorce et chez d'autres leur assassinat en cas de refus.
Selon le professeur Merlin Tougnia chercheur à l'université de Buéa, « Dans la forme la plus extrême, l'excision avec infibulation, où après l'ablation totale des parties génitales externes, les deux côtés de la vulve sont recousus ensemble, le traumatisme est répété à chaque naissance, quand on coupe à nouveau pour permettre le passage de l'enfant. Même dans ses formes moins poussées, l'excision accroît les dangers de l'accouchement ». Cette phrase suffit à elle seule pour décourager les adeptes de l'excision qui ne cessent d'obliger les centaines de femmes à subir cette pratique
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