E-bo-la ! Un nom dont la seule évocation suscite, depuis quelque neuf mois, la peur panique. Aussi bien dans les pays touchés par l'épidémie à virus Ebola (Liberia, Sierra Leone et Guinée-Conakry) que dans le reste du monde, c'est le branle-bas de combat pour ici arrêter le mal, qui « progresse comme un feu de brousse », là-bas empêcher l'agent pathogène de franchir les frontières. Et pour cause.
Ebola, pour ceux qui l'ignoreraient encore, a été découvert en 1976 par un jeune médecin belge de 27 ans, Peter Piot. Le virus doit son nom à un petit cours d'eau, Ebola (déformation de Legbala qui signifie «eau blanche»), situé en République démocratique du Congo. Et le moins que l'on puisse dire est que, depuis, il n'en finit pas de charrier des morts.
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