Pas de tapis rouge. Les artistes ne s'en rendent même pas compte. Tellement séduits par le charme des couleurs de la joie créées par les troupes populaires de la région de Zagora. Les yeux contemplent une beauté d'un autre genre. Une beauté naturelle, cette fois-ci. Les seules couleurs sont celles créées par la troupe de Rokba, la formation de Daq Seif (danse de l'épée) et celle des gnaouas ... Cela rappelle qu'il existe des festivals riches, sans aucune joie, et d'autres pauvres mais avec une chaleur humaine.
L'ambiance du festival était bon enfant. Tout le monde s'y met naturellement et inconsciemment. Cela fait oublier les manières protocolaires des festivals. Les séances de prise de photo se font avec les artistes locaux et au rythme de leurs danses séculaires. Ici, Mohamed Kartaoui est une star, les acteurs et actrices insistent à immortaliser ce beau moment à ses côtés.
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