Issa Tchiroma Bakary a procédé mercredi à l'ouverture d'un atelier de formation des journalistes chargés de la couverture des conflits armés.
Quelles sont les informations ou les images à mettre à la disposition des lecteurs ou des téléspectateurs lorsque l'on couvre un conflit armé, comme c'est le cas actuellement entre le Cameroun et la secte islamiste Boko Haram ? Quelle doit être l'attitude du journaliste chargé de couvrir ces événements vis-à-vis de ses sources ? Quelle est sa responsabilité dans les informations diffusées dans le cadre de ce conflit et des conflits armés en général ? Bref, jusqu'où doit-il aller dans la mise des informations à la disposition de son public ? Autant d'interrogations et d'autres qui sont au centre des préoccupations de la quarantaine d'hommes et de femmes de médias réunis depuis hier à Yaoundé dans le cadre d'un atelier sur le thème : « Gestion et traitement de l'information en période de crise sécuritaire à l'aune de la guerre contre Boko Haram. » A l'initiative du cabinet FB Consulting, les travaux portent sur un certain nombre d'aspects liés notamment aux sources d'informations, à la collecte et au traitement de l'information, au droit du public à être informé, à la liberté et la responsabilité du journaliste à informer.
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